Je trouve cette description d’Allen Carr bien réductrice, il utilise des outils spécifiques bien connus dans le domaine de la thérapie cognitive pour démonter des idées afin de recréer une nouvelle manière de percevoir. Cela n’a rien à voir avec le développement personnel…Et pour beaucoup d’entre nous, l’aspect physique n’est pas le premier problème mais bien l’aspect psychologique…
Je fumais du soir au matin et ce n’est pas l’aspect physique qui a été un soucis, j’ai fait tellement de tentatives d’arrêt de quelques jours que j’avais pris l’habitude du début du sevrage et des affres physiques, par contre il m’a fallu des années pour surpasser le côté psychologique et cesser enfin de croire que j’aimais fumer.
On est tous différents, Allen Carr correspond à certains, les substituts à d’autres, il n’y a pas à dénigrer une méthode parce qu’elle ne fonctionne pas sur tout le monde, si il y en avait une unique applicable à tous, ça se saurait…
J’ai arrêté du jour au lendemain, et j’ai observé pour ma part que chaque jour qui passe est plus facile que le précédent ;;;;je parle de la période de sevrage physique.
Pour la partie psychologique, nous ne sommes pas tous identiques, mais peut être une façon de voir cette béquille différemment, avec du recul, peut nous aider.
Et puis vient le temps des bienfaits, souffle, odorat, teint, odeur des vêtements, et compte en banque
L’estime de soi, car on ne va pas se mentir, le fumeur n’est pas fière d’être fumeur…
Et là on se demande pourquoi on a pas eu le courage de faire cela avant
Estime de soi… Tellement juste… jamais je n’aurais imaginé à quel point cela allait changer ma perception de moi-même…Tellement plus douce et plus juste…
Hello @maryhoon, je n’oblige personne à partager mon point de vue sur la méthode d’Alan Carr et - je le répète - c’est tant mieux si elle aide des gens à arrêter de fumer.
Je soulignais simplement les limites que je lui trouvais, à savoir, d’une part, qu’elle était indigeste à lire car redondante dans ses propos, et, d’autre part, incomplète car essentiellement centrée sur la dépendance psychologique et oubliant les addictions physique et comportementale attachées au tabac. Et c’est justement parce qu’elle ne s’adresse qu’à une catégorie de fumeurs (ceux faiblement dépendants à la nicotine) qu’elle ne fonctionne pas sur tout le monde, comme tu le mentionnes toi-même. En résumé, cette méthode n’est en aucun cas une recette miracle et il est toujours utile de le rappeler.
Pour moi, le principal talent d’Alan Carr est d’avoir su identifier et surtout expliquer avec pédagogie les mécanismes d’une addiction, talent parfaitement estimable et qu’il a par ailleurs exploité sur d’autres thématiques (alcool, sucre, etc.). Cependant il ne faut pas perdre de vue qu’Alan Carr était expert comptable et non addictologue.
Merci @Issey
C’est le mot courage que je retiens -en autres- dans ton message. On ne peut pas décider d’arrêter sans accepter que ça va être difficile voire douloureux parfois. Et pour cela, il faut du courage!!
Bravo à toutes et tous ici pour votre courage!!
Tout à fait à l’exception d’un point, mon tabacologue ainsi que les différents tests que l’on peut effectuer sur le niveau de dépendance m’indiquaient un taux très fort d’addiction et la méthode Allen Carr m’a permis de décrocher une première fois sans substitut pour une durée d’environ 3 mois, pas sûr donc que la corrélation soit si précise. Je n’ai personnellement jamais lu la version livre, seulement la version illustrée donc aucune idée du côté indigeste, la version illustrée est super chouette, rapide à lire et humoristique, ce qui rajoute du plaisir à sa lecture et facilité de relecture!