Ben je sais pas ce qui est facile mais je me sens tellement bien seule…J’ai pourtant eu pleuré longtemps et dramatiquement les enfants que je n’aurais pas ou le fameux mari jamais rencontré qui aurait du être « ma moitié ». Pas de mariage, pas de projets à deux, pas de motivation sinon celle qu’on peut se construire soi-même… Après 15 ans de solitude et je ne parle pas des échecs douloureux, je suis devenue le stéréotype de ce que j’aurais craint par le passé: célibataire, sans enfants, avec 2 chats… Puis j’ai tout remis en question j’ai commencé à penser autrement; ne serait-ce pas une image du bonheur que la société m’a inspirée? Et si il y avait autre chose?
Donc ces dernières années, j’ai appris à chérir cette liberté, à créer un cocon intérieur et m’y sentir bien, y voir les avantages et tirer un trait sur mes vœux d’avant, cette vie que je croyais avoir mais qui n’aura jamais lieu… Et si un jour, un chouette type passe par là, je dirais pas non, mais il n’y aura plus rien à combler, plus besoin de moitié, ce ne sera que du bonus et on fera 1+1=2…
Alors ce qui est facile et le rapport à l’âge, je ne sais pas… Chacun ses épreuves, le seul enfant que je n’aurais jamais c’est un père qui a Alzheimer et dont je dois m’occuper alors que je vais avoir 40 ans, ça fait tard pour avoir un gosse mais tôt pour qu’il s’agisse d’un de ses parents. Un père qui lui n’a jamais su être un papa, il a brillé par son absence et son mépris d’avoir eu la chance d’être parent…
Quand j’avais 20 ans, on me disait tu es jeune. Quand on en a 40 ans, on me dit tu es jeune. La vérité est bien plus relative, selon ce qu’on perçoit des âges, mais c’est certain qu’à 40 ans, c’est là où on commence à savoir qu’on n’a plus 20 ans. A 60 ans, on se rend compte qu’on en n’a plus 40… Le cerveau est sans cesse en adaptation de l’âge que nous avons… Et je souhaite à tous qu’il reste flexible dans ses perceptions et libre de toutes les épreuves que nous traversons tous, car malgré tout, la beauté est là…