5 ans déjà, en espérant que cela vous aide

Ben je sais pas ce qui est facile mais je me sens tellement bien seule…J’ai pourtant eu pleuré longtemps et dramatiquement les enfants que je n’aurais pas ou le fameux mari jamais rencontré qui aurait du être « ma moitié ». Pas de mariage, pas de projets à deux, pas de motivation sinon celle qu’on peut se construire soi-même… Après 15 ans de solitude et je ne parle pas des échecs douloureux, je suis devenue le stéréotype de ce que j’aurais craint par le passé: célibataire, sans enfants, avec 2 chats… Puis j’ai tout remis en question j’ai commencé à penser autrement; ne serait-ce pas une image du bonheur que la société m’a inspirée? Et si il y avait autre chose?

Donc ces dernières années, j’ai appris à chérir cette liberté, à créer un cocon intérieur et m’y sentir bien, y voir les avantages et tirer un trait sur mes vœux d’avant, cette vie que je croyais avoir mais qui n’aura jamais lieu… Et si un jour, un chouette type passe par là, je dirais pas non, mais il n’y aura plus rien à combler, plus besoin de moitié, ce ne sera que du bonus et on fera 1+1=2…

Alors ce qui est facile et le rapport à l’âge, je ne sais pas… Chacun ses épreuves, le seul enfant que je n’aurais jamais c’est un père qui a Alzheimer et dont je dois m’occuper alors que je vais avoir 40 ans, ça fait tard pour avoir un gosse mais tôt pour qu’il s’agisse d’un de ses parents. Un père qui lui n’a jamais su être un papa, il a brillé par son absence et son mépris d’avoir eu la chance d’être parent…

Quand j’avais 20 ans, on me disait tu es jeune. Quand on en a 40 ans, on me dit tu es jeune. La vérité est bien plus relative, selon ce qu’on perçoit des âges, mais c’est certain qu’à 40 ans, c’est là où on commence à savoir qu’on n’a plus 20 ans. A 60 ans, on se rend compte qu’on en n’a plus 40… Le cerveau est sans cesse en adaptation de l’âge que nous avons… Et je souhaite à tous qu’il reste flexible dans ses perceptions et libre de toutes les épreuves que nous traversons tous, car malgré tout, la beauté est là…

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Je vous suis tout à fait @maryhoon . Il n’y a aucun doute que dans l’insconscient collectif de la société il y a un cadre qui est subrepticement dicté: qu’est-ce que le bohneur et comment y accéder… Comme si chaque humain, peu importe sa personnalité et ses expériences devrait/pourrait coller à ces principes.
Pourtant il semble y avoir plutôt DES bonheurs possibles, au pluriel, sur mesure.

L’arrêt de la cigarette est un premier bonheur car cela veut aussi dire prendre soin de soi et cela, c’est du bonheur. On ne peut que souhaiter à tout le monde ici de continuer sur cette bonne voie et d’en décrocher d’autres.

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J’aime bcp ce message.

Minute conseil lecture : « La puissance de la joie » de Frédéric Lenoir.
Dépasse l’opposition plaisir(s)/bonheur(s), une sorte de philosophie pratique vulgarisée comme un couteau suisse d’exemples de la vie quotidienne et de grands auteurs qui montre qu’on peut être acteur, sans nier les peines et les souffrances.
Et l’arrêt de la clope, il n’en parle pas mais faudra lui dire de rajouter un chapitre, s’inscrit parfaitement là-dedans !!

(Bon ça a l’air pénible comme ça mais c’est parce que j’en parle mal, c’est très facile à lire et dynamisant, et un peu plus simple que d’aller relire tout Spinoza, Nietzsche ou Lao Tseu à la source et en VO :rofl:)

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Merci pour ce conseil de lecture @Pachi, cela semble en effet très intéressant.
Effectivement écrivez-lui pour la nouvelle édition pour lui suggérer l’arrêt de la cigarette :wink:

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Meuuuuh moi j’ai des recettes de soupes variées à proposer…

Ok ok …

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Sincèrement… l’a l’air bien s’bouquin samerlipopette !!! Dommage qu’il parles pas de défume …. :rofl: :grin: :blush: :wink:
C’est bien les bouquins… c ‘est un autre moyen que l’électrique toujours

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