Changement de point de vue?

Hello la tribu du train,
Je n’affirme rien, je viens juste poser des mots,
aParce que je sais que bien souvent c’est ainsi que mes idées s’organisent au mieux, en les écrivant, et aussi parce que certaines réactions m’ aideront peut-être à cheminer plus encore.
J’ai plusieurs arrêts ,plus ou moins longs à mon actif, mais si je suis ici c’est parce qu’aucun ne s’est conclu par quelque chose de définitif.
Combien de fois je me suis dit : ce serait bien si j’arrivais à arrêter de fumer, bien pour ma santé ,pour mes proches ,pour mon porte-monnaie,…
Une foultitude de bonnes raisons, sans pour autant le résultat escompté au bout du chemin.
Ce serait bien SI … Et puis cela me donnerait bonne conscience de l’avoir fait !..
Mais tout cela au conditionnel, Si… Comme si par avance je n’y croyais pas vraiment…
L’envie d’essayer déjà mêlée un peu à la crainte d’échouer…
Ce serait bien Si … Sauf qu’il n’y aura pas de petite baguette magique pour que ce Si se transforme en réussite…

De la même façon je pourrais écrire : ça serait bien si je gravissais l’Everest , ça montrerait que j’ai une santé de fer…mais :grin::thinking:, ce serait une cause perdue d’avance, car je n’ai jamais eu un physique bâti pour cela ! …
La différence est peut-être là, parce que je ne me dis plus « ce serait bien si … » mais juste « je ne veux plus d’elle dans ma vie »!"
Peut-être est-ce cela que certains de vous nomment volonté, car les motivations n’ont guère changé, à part celle de l’exclure définitivement.
Bien sûr qu’Elle n’a pas les mêmes objectifs que moi ! Et qu’Elle essaie de s’incruster à nouveau bien sûr dès qu’Elle trouve une petite faille…
Elle a la tête dure ! Me reste à patienter, fermement, jusqu’à ce qu’elle comprenne que la porte lui est fermée.
Et à venir ici, refaire le plein de force, parce que la vilaine bien sûr ne va pas me lâcher les baskets du jour au lendemain.
Je n’ose pas terminer par " et si cette fois, je gagnais le combat" car je n’ai plus envie de conditionnel…
Alors je termine juste par « force à vous, force à moi ». Juste merci d’être là.

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Je pense @Freehope que tu as 100% juste !

« Se serait bien si » : = le choix entre oui et non reste ouvert et possible.

« Je ne veux plus » = plus de choix !

C’est décidé et basta !

Il y aura toujours des petites failles. Mais bien plus petites avec la seconde option.

:rose::green_heart:

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Tout ce que tu dis est super intéressant et on voit à quel point les mots veulent dire bien des choses…

Ton auto analyse est pertinente, si tu vois l’arrêt comme un truc qui « serait pas mal si tu arrêtais » ça n’a rien à voir avec, « j’arrête ». J’aime pas trop le mot volonté on pourrait l’échanger par le mot intention. Quelle est ton intention? Plus ton intention est claire, plus simple est le cheminement. Pour éviter la petite voix et les tentations supers chiantes, il faut choisir fermement son camp et si nous avons tous des tas de motivations pour arrêter, il est souvent difficile d’affirmer le non clair et définitif. Il y a dans l’arrêt de la clope heureux, une nécessité de changer de perception et d’accepter ce changement, dire au revoir à ce que la clope évoque, ce qu’on pense puiser en elle, et ce qu’on s’est construit. La clope en soi n’est pas une ennemie, c’est une drogue qui va te pousser à penser à contre courant de tes propres besoins et créer le théâtre de la dépendance qui lui est bien réel même si il n’est pas nécessaire. Mais l’ennemi, ce sont nos pensées envers elle, encore plus intenses que ce que le corps ressent quand il est sevré, car fumer est devenu une partie de nous. Je crois que nous pouvons orienter nos actions via nos pensées et les mots que l’on utilise, ainsi laisse-toi tranquillement glisser du côté de « je gagne le combat et je savoure la victoire », fake it until you make it…

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Belle analyse @Freehope !
C’est important de choisir ce qui nous fait du bien, nous réconforte, nous permet de souffler. Prendre une décision est plus constructif que de ne plus vouloir d’une situation. Il est prouvé que le cerveau imagine toujours ce qu’on dit ne pas vouloir. Il peut donc l’activer si rien ne le remplace
Dans le programme que j’ai suivi, j’ai apprécié comprendre que face à un incendie, on peut juste fuire ou aller chercher de l’aide pour éteindre le feu…
Fais toi confiance et trouve à mettre en place de nouvelles habitudes !

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Hello @Freehope
Le « si », en français dans le texte, implique une condition or, en matière de défume (oxymore car il n’y a pas de matière dans la défume, on voudrait la palper qu’on ne pourrait pas, il n’y a pas de saisissoire dans la défume… c’est un concept intellectuel appliqué la vie… enfin je dis sa je ne dis rien :face_with_open_eyes_and_hand_over_mouth: :speak_no_evil:, je terminerai cette profonde réflexion un autre jour… :thinking: :nerd_face: peut-être :hushed:… suspens :cold_face: insoutenable :man_lifting_weights:), il n’y a pas de condition.

La décision est prise, il n’y a pas de question à se poser, il ne faut pas laisser de place au doute. Il n’y a pas de condition. :smiley: :wink:

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Bon dimanche à tous toutes,
Merci de vos mots…
Quelques post-it de plus…
Ça cogite, ça mijote…
J’hésite entre profiterole et profiteroles…
Oh là non ! pas que 1 ça serait dommage
Surtout que petit coup de mou, fatiguée encore !
Hop hop,on garde le cap
Force à vous , force à moi ,prenez soin de vous

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Je pense que vous êtes sur la bonne voie car effectivement le conditionnel induit déjà la possibilité d’échec. Bravo pour votre cheminement et force et courage à vous.

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« Si » est aussi compatible avec le présent et le futur ( simple concordance des temps )
Si je ne fume pas, je serai fière de moi.
Si je ne fume pas, j’arrêterai de tousser, ma maison sentira bon etc …
Le conditionnel, c’est le mode de l’irréel donc on en reparlera un autre jour, c’est mieux, hein ?

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