Bonjour à tous,
Malgré mon optimisme je n’y suis pas encore arrivé et je refume mon paquet de 20 cigarettes par semaine.
Il me manque ce petit déclic, cette impulsion. A 10 h du mat je fume déjà ma 1ère cigarette et ensuite 1 autre et exceptionnellement 1 3ème.
Je sais pourtant que c’est possible, j’ai déjà réussi cette aventure. Et me voilà à nouveau ici, moins droguée qu’avant et c’est peut-être cela mon problème.
Bonjour @Eclair si déjà tu es là ce n est pas pour rien et c est déjà génial. J ai passé des mois à me contrôler et à "m autoriser " 3 à 4 clopes donc je vois de quoi tu parles. Il faut juste prendre la décision… Je suis sûre que tu n’en est pas très loin
Avec un tel pseudo, dingue qu’il te manque l’étincelle !
Faut pas te flageller, tu es complètement dans une démarche d’arrêt vu que tu es déjà là. Et comme tu l’as déjà fait, bien sûr que c’est possible !
J’espère que tu arriveras vite au stade d’après, car tu as l’air de le désirer très fort.
Je ne sais pas comment vous faites pour vous contrôler et rationner, dans mon cas ce serait une torture pire que d’arracher le pansement. Comme quoi on est tous différents…
En attendant de pouvoir éliminer ces deux trois clopes, tu peux tjrs t’interroger dessus : ce n’est pas anodin que ce soit le matin la première, pas très tard et plus ensuite . En ce qui me concerne celles du matin ont été les plus difficiles à éliminer, plus que celles des apéros et des fêtes etc. Plus que celles avec des gens.
Mon cerveau en avait besoin pour démarrer la journée et affronter l’existence (« Le vent se lève ! Il faut tenter de vivre ! » P. Valery) , mon cerveau croyait qu’il n’y arriverait pas sans (je suis pas dépressive hein !)
C’est intéressant de savoir lesquelles nous semblent les plus difficiles à lâcher pour arriver à les défier et à se convaincre qu’on peut marcher sans leur tenir la main.
A bientôt avec ton déclic, ton impulsion, ta décision.
Woaow, ton message en dit long sur ton envie d’arrêter… le mot d’ @Épicéa résonne, décision. Envie et décision sont deux choses différentes mais parfaitement parallèles jusqu’à ce qu’elles convergent et c’est ce que toi tu appelles déclic. Tu sais, ce fameux déclic, certains ne l’ont jamais et pourtant ils arrêtent. Puis il y en a d’autres, j’en fais partie, qui auraient été incapables d’arrêter sans déclic. Je ne sais pas d’où le mien est venu, ça faisait tant d’années que je voulais arrêter mais je reprenais toujours, à chaque fois… Puis, il y a bientôt une année, j’ai fait une petite prière où je m’avouais vaincue face à la clope, du coup je demandais de l’aide. Ne me demande pas à qui. Et quelques jours après, en me réveillant, une pensée m’est venue: et si j’arrêtais maintenant? J’avais rien préparé, mon stock de tabac, feuilles, filtres fait deux jours avant. J’ai pris cette pensée au vol, je l’ai fait mienne et depuis pas de clopes, mieux encore pas envie de clopes. Armée de substituts, j’ai fait mon sevrage. L’envie et la décision avaient convergés. Essaie de te convaincre que tu n’en as plus besoin, je me souviens que ce jour d’arrêt inopiné, j’avais cette conviction; c’était derrière moi, j’étais prête pour le grand saut. En contrôlant tu te prépares à tout cela, mais c’est en cessant de contrôler que tu pourras toi aussi te jeter dans le vide…
@Eclair
Bravooooo pour une telle détermination et pouvoir rester à 3 clops par jour…
J’ai fais cela aussi et bon nombre de fois j’en ai rajouté une ou 5… suivant les jours.
J’ai remis au lendemain tous les jours l’instant où je devais vraiment re-stopper complètement… et chaque matin je disais demain…
J’ai bien compris que seul un arrêt définitif et total saurait me tenir à l’écart de cette insidieuse… alors j’ai dit une dernière fois demain c’est vraiment terminé sinon je n’y arriverai jamais.
J’ai remis un patch pour m’aider et ça a été fait … je n’ai pas de milieu. C’est tout ou rien … mais savoir qu’on se permet ces quelques clops est malheureusement rédhibitoire pour un arrêt complet…
Salut @Caro
Ah je comprends mieux !
On peut se cotiser pour vous acheter des planches à clous pour dormir hein si vous voulez (pardon il fait beau je suis d’humeur taquine )