Hello @Bidule chouette
Mais voilà, tu viens de me faire comprendre… en fait tu sais arrêter, big bravo. Mais tu ne l’as encore jamais fais pour toi, toi et toi seule. C’est le cas. Jusqu’ici, c’est toujours les autres ou/et des évènements qui t’on imposé ces arrêts (c’est bien aussi mais pas suffisant les autres, il faut agir pour soi). C’est pour cela que lorsque ces personnes/raisons on perdu en prépondérance dans ta vie que la clope est venue reprendre sa place… roooo la vicieuse !!! … Je ne dis pas que tes enfants ont perdu en importance à tes yeux, dans ta vie, mais ce qui dicte tes agissements te concernant, la prépondérance, le pour ou contre immédiat, le « puis-je me le permettre à nouveau sans impacter ceux pour qui j’ai agis à l’époque » … ce truc impalpable à été, à un moment donné, libéré de ses obligations immédiates envers ces « autres » et cette vicieuse clope de m%*@¬ à de suite repris sa place…
Bravo, tu sais remuer ciel et terre pour les autres… c’est remarquable, tu es une personne magnifique. Tu dois maintenant apprendre à le faire pour toi. Aujourd’hui la personne que tu dois aider coûte que coûte, c’est toi.
Voilà, ta préparation est là @Bidule chouette. Tu dois tuer cette place qu’à la clope en toi. C’est un travail psychologique, tu dois, dans ta démarche, te persuader que tu agis pour toi et toi seule. Tu dois te préparer au deuil de ton toi fumeuse, ta vie de fumeuse. C’est profond mais c’est bel et bien cela. Si tu veux tenir sur la longueur c’est la clé. Sois égoïste à fond sur ce point-là, ne penses qu’à toi.
Il y a plein d’astuces pour tenir lorsque le craving te surprend et te fais replonger mais si tu as pris la décision pour toi c’est difficile de te faire vaciller… En fait tu peux même parvenir à avoir déjà gagné avant même d’arrêter si tu comprends vraiment les enjeux. Si tu parviens à effacer le déni à tel point que tu ne parviens plus à te mentir à toi même, alors, la partie est gagnée.
Dans ton cas, tu as déjà arrêté plusieurs pour d’autres raisons que pour toi. Je ne dis pas que ce n’étaient pas là de bonnes raisons mais, à priori, pas assez centrées sur ta personne pour tenir. Par exemple, tu peux commencer par te dire une chose toute bête : n’attends pas que la prochaine raison qui t’obliges à arrêter soit la fameuse mauvaise nouvelle au sujet de ta santé, le fameux couperet que tout fumeur croit qu’il ne lui tombera pas dessus, celui qui tombe toujours sur les autres et pas soi-même, alors qu’on sait tous très bien que se sera le cas pour au minimum un fumeur sur deux… tout en sachant que la qualité de vie du survivant n’est pas garantie… que survivre puisse ne pas être une solution agréable… . N’attends pas ce point de « non retour » . Ne donne pas cette « chance » au tabac…
Je suis un peu lourdingue, pardon. Mais… n’empêche… qu’est-ce t’en pansse (one more time) ?
En ces temps de téléréalité et autres jugements débiles profonds à toutes les sauces, sur une échelle de 0 à 10, à combien suis-je dans le vrai ? Suis-je nominé « scripteur de gros pâtés insensés » ? Serais-je là au prochain « praïme » ?
Suspens… la suite au prochain épisode…