Je m’appelle Véronique, j’ai 46 ans, j’habite la côte d’azur en France, je fume depuis l’âge de 14 ans. Je fumais un paquet par jour, après j’ai habité quelques années en Angleterre et j’ai fumé des roulés. Je suis retournée en France, où j’ai continué à fumer des roulés. Mon paquet de roulés me faisait quelques jours mais qd j’ai vécu une grosse période de stress, je fumais le paquet en une journée !!! Après je me suis mise aux cigarettes classique. En 2018, j’ai subi une opération de la gorge, j’avais très mal , ils croyaient que c’était un cancer !!! Bon, il s’est avéré que c’était pas grand chose, cela ne m’a pas fait arrêté.
En 2023, j’ai fais un malaise respiratoire, je manquais d’oxygène il s’avère que j’avais un staphylocoque, j’ai fais 2 jours de coma et j’ai passé 1 semaine en réanimation et 1 semaine en pneumologie, j’ai pas fumé bien évidemment tout ce temps, c’était la première fois que j’arrêtais, la tabacologue de l’hôpital m’avait mis des patchs. Je me sentais bizarrement bien. Suite à celà, je suis allée dans un centre de rééducation en pneumologie pendant un mois, je n’ai pas fumé sauf les weekends où je rentrais chez moi. Ça a été ma plus grosse erreur et j’ai bien sûr repris.
Je suis suivie avec une tabacologue, j’ai des patchs de 21 mg , des Nicorettes et la cigarette électronique, j’ai commencé le mois sans tabac et c’est donc mon troisième jour d’arrêt, aujourd’hui c’est assez difficile, j’en fumerai bien une mais je sais que je l’appreciera pas. Ah oui, je fais de l’enphyseme également donc je me fais pas un cadeau avec la cigarette pour ma santé. C’est mon deuxième arrêt, j’ai plus de 30 ans de tabagisme à mon compteur, merci de m’avoir lue.
Tu sais, arrêter de fumer, ce n’est pas juste une victoire sur la nicotine… c’est une déclaration d’indépendance. C’est dire à ce petit bâton de tabac : « Merci pour les années de cendres et d’odeurs de cendrier froid, mais je vise désormais des parfums plus nobles… comme celui de la liberté et du linge propre. »
Imagines : plus besoin de sortir sous la pluie pour une clope, plus de calcul mental du genre « j’ai assez pour le paquet ou je mange ce midi ? », et surtout, plus de discussions gênantes avec ton médecin qui te regarde comme si tu venais de lécher un pot d’amiante.
Et puis, soyons honnêtes… la cigarette, c’est un peu comme ce pote collant en soirée : au début, il te fait rire, mais très vite, il te coûte cher, te fatigue, et te colle une haleine de dragon. Il est temps de lui dire : « Ciao, mon vieux. Je vise des poumons dignes d’un opéra. »
Tu n’arrêtes pas de fumer parce que c’est facile. Tu arrêtes parce que tu es plus maline qu’un mégot. Et ça, c’est classe.
Ton parcours te mène à cela. Tu as déjà porté dans ta chair les problèmes de santé liés à cela. Sors les une bonne fois pour toute.
Notre cerveau déteste changer d’habitude et l’arrêt du tabac est un méga changement ! À nous de trouver de nouveaux bénéfices émotionnels pour combler ce pour quoi on aspirait ce cocktail empoisonné. Je n’ai pas hésité à m’offrir de quoi combler ce vide avec des objets ou activités que j’affectionne. Je vous souhaite de trouver cette délivrance. Bonne route à vous deux !
Bonjour et bravo Véronique ! Cette saleté ne t’a apporté ( ou a contribué à) que des ennuis de santé, sans parler de l’impact financier. C’est dur mais ça vaut tellement le coup! Tu sentiras bientôt les bénéfices de ta décision .
Chaque jour qui passe sans fumer va de plus en plus te rappeler la sensation bizarre que tu as déjà vécu, bizarrement ça va bien même si ça fait 1 mois que je fume plus.. tiens bon ça va venir vite !!!