1er et dernier mois

Tellement hâte d’écrire ce message…

Voilà 1 mois que j’ai arrêté de fumer! :grinning:

Commencé à 13 ans en cachette des profs à la récré…La toute première fois que j’ai pensé à arrêter, c’était avant mes 30 ans, je vais bientôt en avoir 40… Mais je crois bien que cette fois, c’est la dernière fois, la dernière fois, tout est si différent des autres tentatives. Aucune lutte intérieure durant ce sevrage, une sorte d’alignement, aucun besoin de penser qu’un jour j’en refumerais une. Jamais je n’ai autant dégusté un arrêt, celui-ci est une libération, profondément délicieuse. C’est comme si un voile s’en était allé, en fait encore plus qu’un arrêt du tabac, c’est arrêter une drogue, une addiction. Tant de meilleures sensations, dormir, penser, respirer, bouger, manger, tout est différent, tout est net, propre, agréable, brillant, ça sent bon… Un sacré poids que l’addiction, je croyais laver mon corps mais en fait c’est aussi mon esprit qui revit.

Je n’ai pas choisi d’arrêter, c’était il y a mois, après des années de toux chronique, mes poumons criaient au secours, il fallait reprendre encore un arrêt. Mais comment? Tellement de tentatives avant celle-ci, je ne peux les compter. On sait tous à quel point on peut croire que l’on apprécie fumer, aucune conviction ne m’accompagnait, juste l’idée qu’il fallait ressayer. Alors j’ai choisi une date, bien loin dans l’horizon, histoire de pas trop y penser tout de suite. Mais à peine quelques jours après, le 29.04.23, je me suis réveillée en ayant bien toussé durant la nuit, et là tout s’est mis en marche tout seul: j’allais arrêter ce jour-là. C’était pas la « bonne » date, j’avais rien préparé, ni mon corps ni mon esprit mais tant pis, j’ai suivi. Me suis retrouvée un peu con, sans ma « fidèle » et ravageuse habitude, du jour au lendemain, même pas dit adieu, eu le sentiment de faire le grand saut comme si je le faisais pour la 1ère fois, malgré les multiples tentatives passées. Une première semaine franchement trop bizarre; emplie de mal-être autant physique que psychique inconnus, comme si pour la première fois je me débarrassais de cette addiction « pour de vrai ». Mais cette fois, avec une paix intérieure qui guidait ce choix.

A chaque jour de cet arrêt, je me suis redécouverte et reconnectée avec une part de moi-même. Une part de vie, du passé au présent, jusqu’au futur. Une libération m’étreint, le bonheur revient, une tranquillité aussi; des matinées paisibles, un rythme différent, un équilibre plus serein.

Alors, je profite de ce message pour dire adieu à mes vieilles habitudes, bienvenu à ce nouveau rythme de vie et ce nouvel équilibre salvateur.

Merci aux gens de ce forum, ceux du quotidien, ceux de passage, tous utiles pour nous aider à comprendre ce que c’est l’addiction, encourager, supporter, être bienveillants et surtout partager chacune des expériences. Toutes différentes, mais avec le même objectif; se libérer d’un truc qui nous enfume autant les poumons que le cerveau.

Pour ceux qui hésitent encore, faite le pas. Pour ceux qui essaient encore, continuer, pour ceux qui ont déjà quelques jours ou quelques mois dans les pattes; keep going!! :heart:

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Et je croyais être une lève-tôt !! :wink:

Félicitations @maryhoon pour ton mois d’arrêt :partying_face::confetti_ball::+1::muscle:

Ça à l’air tellement simple (à quelques jours près), facile, normal, évident ton arrêt que je vois mal ce qui pourrait t’empêcher d’avancer sur ce beau chemin :herb::butterfly::leaves:.

Et c’est un super témoignage de : il y a effectivement un bon (ou meilleur) moment pour arrêter cette drogue. Merci :pray:

Pas de ptit coup d’mou à la 3ème semaine ? (Ça c’est pour mes stats :sweat_smile:)

Et ta toux ? Disparue ?

Alors en route pour le deuxième mois :muscle:

De tout coeur avec toi :rose::green_heart:

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Envie de voir le lever du soleil pour ce changement d’unité de comptage d’arrêt du tabac…Et puis à vrai dire, l’arrêt de la clop a eu un effet régulateur sur mon rythme de journée et nuit…Alors, je me couche plus tôt et me réveille aussi plus tôt…

-Coup de mou, je dirais que oui: à la 3e semaine, je suis passée du dégoût à l’idée de la clop, à une sensation plus neutre. Et je me suis réveillée un jour en ayant envie d’une nicorette alors que jusque là je n’avais pris des substituts que tardivement dans la journée et jamais en matinée. Puis aussi, quelques fringales, comme si je devais compenser (que je n’ai pas du tout eu les 2 premières semaines)…

-La toux a disparu très vite mais il est arrivé 2 fois durant ce mois que je tousse durant quelques heures sans raison apparente. Par contre, le petit raclement de gorge (constant chez moi) lui n’est plus réapparu…

Merci beaucoup pour tes encouragements et ton beau message!!!

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Je retournerai lire ton message initial plus tard alors, quand tu auras fait toutes les modifications que tu souhaites :smiley:

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Bonjour @maryhoon

Félicitations pour ce beau mois noclope :partying_face: :partying_face: :partying_face:

contente que ta toux ait disparu…

continue comme cela dans le :steam_locomotive: :circus_tent: :circus_tent: :circus_tent: :no_smoking:

Bonne journée :hibiscus: :hibiscus:

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Bravo @maryhoon pour ce premier mois sans cigarette :clap:. Mon petit doigt me dit que tu es bien partie :wink:. On te sent déterminée à réussir :+1:. Si tu ne souffres pas de dépendance psychique (ce qui semble ressortir de tes messages), alors une grande partie du chemin est faite. Le combat contre la dépendance pharmacologique n’est pas très long, juste le temps du sevrage. Bonne chance pour la suite :muscle: !

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@maryhoon Quelle bonheur de te lire si heureuse et en parfait accord avec ta démarche. Je te souhaite une bonne continuation et plein de jolis clins d’oeil de l’univers !

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Félicitations :confetti_ball: @maryhoon ! A te lire ça semble être une évidence, tu es libérée depuis 30 jours et à l’infini je te le souhaite :cherry_blossom: tu as fais ce qui est le mieux pour toi et vaut mieux tard que jamais, (bien que tu sois encore jeune !)Tu as pris la bonne décision :heavy_heart_exclamation:maintenant prends la vie du bon côté , tu es admirable :sparkles::pray:t3:

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@maryhoon
Bonsoir Maryhoon, quel beau message si bien écrit.
Je l’ai ressenti, cet arrêt, comme toi.
C’était l’été 2020, je toussais énormément la nuit à en sortir mes tripes. J’avais beaucoup augmenté ma consommation lors du confinement (et j’avais commencé également à fumer jeune).
Nous étions en vacances dans un bel endroit au petit déjeuner et j’ai allumé ma cigarette et là il y avait des gens qui prenait leur petit déjeuner en terrasse et je me suis sentie mal pour eux. Je suis même aller voir la dame pour m’en excuser. Elle m’a juste dit :vous arrêtez quand ? (Je ne l’avais jamais vue auparavant), je lui ai répondu en septembre.
Voilà et c’était parti. Tout ce que tu décris est si juste et je te félicite pour ton mois d’arrêt. Je ressens vraiment ce que tu as ressenti avec en plus la toux qui disparaît quasi de suite.
Je suis allée voir un ORL pour ma gorge juste pour contrôler et confirmer que tout était ok.
Voilà, bravo à toi, pour ton message et bonne nouvelle vie

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Coucou @frede

Meeerci pour ton retour, ça fait tellement plaisir de pouvoir partager cette sensation de bonheur, quand arrêter la clop est une délivrance, ça change tout et ça fait super plaisir de savoir que cela peut arriver aussi, que le sevrage peut être vécu différemment!
Au début, je trouvais cela trop bizarre de me sentir aussi bien sans clop… Ben oui on dit tout le temps que c’est la galère d’arrêter de fumer et cela avait été le cas dans mes autres arrêts. Alors que celui-ci est si savoureux qu’au début je ne voulais pas y croire. Mais ça arrive, pourquoi, comment, j’ai lu plusieurs messages avec des sentiments comparables sur ce forum mais il semble pas y avoir de solution miracle… Ou si, le miracle c’est le déclic qui fait que finalement, ça devient logique d’arrêter, ce n’est plus ni une contrainte, ni un devoir, c’est juste normal et logique. Alors tout se met en place dans la tête pour aider le corps et le reste à se remettre à vivre autrement, normalement…

Bonne idée l’ORL, j’ai aussi eu des soucis avec les gencives… Un rdv chez le dentiste s’impose…
Merci beaucoup pour ton message!!!

Merci pour ton message!!

Hier, je suis allée voir sur l’onglet traitement du site mère de stop-tabac…Et il y a une page sur la thérapie cognitive…

Je ne suis pas allée voir de thérapeute mais ce sont exactement toutes ces pensées/idées qui sont différentes dans ma tête entre les premiers arrêts et celui-ci…

Je comprends donc que la dépendance psychique est fortement liée à un schéma de pensée et que si celui-ci nous quitte, le comportement change par lui-même et sans difficultés!!!

Pourquoi a-t-il changé? Je n’en sais rien, encore quelques jours avant mon arrêt intempestif, je me disais que je n’y arriverais jamais. Que s’est-il passé durant ces quelques jours d’intervalles? L’inconfort physique (toux et je pense que j’avais une jolie inflammation des poumons comme cela m’est déjà arrivé) a sûrement du alarmer une part de mon cerveau version survie. Le reste tient de mécanismes qui m’échappent… Ah oui, comme je me sentais incapable d’arriver à arrêter, j’ai aussi fait une petite prière…

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Merci pour ce doux message…

Je me demande si on est jamais trop jeune pour « arrêter », les dégâts sont déjà bien là après presque 20 ans de dopage à la nicotine…entre une parodontite bien avancée, une peau déjà bien marquée, j’ai les plis du fumeur au niveau de la bouche, à force d’avoir la bouche en cul de poule pour tenir mes clops…Ben oui, j’en avais toujours une dans la bouche même quand mes mains étaient occupées…Mes poumons, j’ose pas imaginer, là je reprends le sport petit à petit, ça va mieux mais ils vont avoir besoin de beaucoup de temps pour se soigner, je le sens…

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Ouuui, l’univers est bien présent pour cet arrêt, je crois bien que je le lui ai demandé!!! :heart: :heart: :heart: :heart:

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:joy: :joy: :joy:

oui il a fallu du temps et quelques modif pour ce message… :sweat_smile: :sweat_smile: :sweat_smile: :heart: :heart:

Tu le lui as demandé et émis l’enthousiasme qui déploie l’énergie !
Fais lui confiance, heureuse non-fumeuse.

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Je pense que la « version survie » à laquelle tu fais référence est la raison première qui nous pousse tous sur ce forum à arrêter de fumer.

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Je me reconnais bien dans tes « petits « tracas physiques que tu évoques Mary et qui sont sources d’angoisse pour moi !

Parodontite :face_with_spiral_eyes:

J’espère que l’arrêt des « brûlures » va améliorer la situation ! Je me racle beaucoup la gorge :japanese_ogre: mais je n’ai plus la toux incontrôlable en riant ou en dormant :face_with_spiral_eyes:

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C’est quand-même vachement agréable de ne plus avoir la toux…Durant le covid, ça m’a marqué, ça devenait vraiment bizarre de tousser en public comme si il y avait suspicion de covid… J’avais envie de dire, mais non, vous inquiétez pas, moi je tousse tout le temps, suis une fumeuse chronique, comme ma toux…C’est pas le covid… :rofl:

Et ce truc de se racler la gorge, de mon côté c’est déjà partit mais lui aussi il est pas pratique au cinéma par exemple…

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Malheureusement, cette satanée drogue est vraiment très bizarre, il y a quelques années, je me suis retrouvée aux urgences un matin car cela faisait déjà plus d’un mois que je toussais avec des douleurs intenses, ce matin-là je pleurais de douleur…Je continuais malgré tout de fumer. Aux urgences, radio, mes poumons étaient tout « blancs », le médecin m’a dit qu’il n’avait jamais vu ça chez une patiente aussi jeune. Ils m’ont ensuite fait passer un IRM des poumons, ils n’en savaient pas plus. Ils m’ont fait aller voir un pneumologue qui m’a informé après des tests que j’avais largement diminué ma capacité pulmonaire… Tout ça, sans arrêter.

Puis mon dentiste qui m’a dit, si vous continuez à fumer, vous aller perdre vos dents d’ici 5 ans… Vos gencives sont dans un sale état…Résultat, il ne m’a jamais plus revue et j’ai déserté tous les dentistes jusqu’à l’année passée…Je faisais des cauchemars de perdre mes dents, pas question qu’un autre dentiste me fasse encore une fois si peur…La peur, ça me tétanise et ça m’aide pas trop pour prendre conscience d’un truc…

Quelques jours avant mon arrêt, celui que je suis en train de vivre maintenant, je toussais en permanence, y compris la nuit et cela me réveillais. Alors la 1ère clop du matin, elle était douloureuse, du coup, j’en crapotais une et ensuite mes poumons « acceptaient » plus facilement la deuxième que je fumais droit derrière sans crapotage…

Non mais quelle folie, je me demande bien ce qui a pu m’amener si loin dans la maltraitance de moi…

Alors tant mieux si on écoute sa santé et tant mieux pour ceux qui arrivent avant d’aller en mode survie…Mais de toute évidence, c’était pas vraiment mon cas jusque là…

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Hello @maryhoon

alors petit conseil d’ami , retourne vite chez un dentiste parodontologue car la parodontite ne s’arrête pas sans traitement. Elle bouffe tout sur son passage… gencive certes mais os aussi

rien ne se passe pendant des années et tout à coup on te retire les dents les unes après les autres… tout à coup … et tout à coup on t’envoie des factures les unes a près les autres salement salées… pour t’enlever des dents

retour vite vite chez un dentiste spécialisé en parodontologie …

85% des parodontites sont dues au tabac… merciii le tabac, on nous dit pas tout

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