En fait, faut voir les choses en face: notre société occidentale, pleine de matérialisme, de surconsommation et de surabondance nous aide dans des vies où on ne craint ni la faim, ni la mort. Hors il semble que de ne rien craindre, pas même Dieu, nous pousse à manquer de sens dans nos vies. Quel est le pas suivant? Aucun d’entre nous ne le sait encore mais ce qui est sûr c’est que je n’ai jamais vu autant de mal être ici que sur les continents « moins » développés, plus les gens sont gavés de richesse moins ils sont efficaces dans leur recherche de paix et de bonheur, car la vérité c’est que le bonheur ou la paix ne doivent pas être un but mais un simple résultat d’une vie où chacun est occupé à des activités et des tâches dans lesquelles il se sent utile, valeureux et satisfait. En Europe, les gens sont souvent malheureux, ils ont tout, mais ils se plaignent, ils se suicident et font des dépression ou des burn out, la vie les met sous pression sans leur donner satisfaction. Nos vies ne sont pas celles que l’on attend car nous ne savons plus où trouver du sens. L’abondance et la surconsommation ne rempliront jamais nos besoins intérieurs, le capitalisme s’en fiche, il faut continuer à nous vendre du matérialisme au détriment des valeurs simples. la simplicité est la clef. Pas besoin de se prendre la tête, si on peut manger chaque jour, avoir un toit et avoir une occupation utile, tout va bien.
Et bien re re arrête, tu vas y arriver, défais toi de ta cargaison de vilaines…
Pas de danger, ma psy et moi (j’étais infirmière psy) sommes contre les dégâts des benzo notamment la dépendance. Ton psy ne te propose rien à la place ? Comme qq gouttes d’un neuroleptique où il y a nettement moins de dépendance.
Bah du blabla
C’est toi qui est dans le déni de ce qui peut te sortir de là. Tu refuses tout ce qu’on te propose.
Apparemment tu n’es pas prêt.
Tu n’es pas prêt à arrêter.
Arrêter les benzos, la vilaine et l’alcool, c’est fort comme challenge, bats toi !
Salut @Louis, bravo pour ces combats, plus tu essaies, plus tu y arriveras! Keep going!!!
Et n’oublie pas, il n’y a pas d’échec, il n’y a que des petites victoires qui te mènent à la grande…Pas à pas, petit à petit…Avec confiance et certitude que tous tes efforts vont payer même si tu ne le ressens pas maintenant…
@Louis
Salut Louis,
Je prends quelques instants pour éclairer un peu ta situation.
Je suis également de profession médicale et notamment en psychiatrie durant 3 ans.
Parfois la vie fait que nous avons recours à des substances peu recommandables mais oh combien nécessaires pour éviter la catastrophe.
Ces traitement devraient être de très courte durée. Après, il est très difficile de s’en défaire.
C’est valable pour les clops et pour bien d’autres choses comme le sucre, la mal bouffe et tous les excès.
Lorsque notre santé appelle à nous restreindre, le problème se pointe… comme pour les bébés et les petits enfants, nous devons apprendre la frustration et parfois le désespoir de ne pas avoir ce qu’on aime et qui nous apporte du bien-être.
Dès lors la vie se complique avec autant de symptômes douloureux que d’envies .
Je fais cela avec mon sevrage tabagique depuis 95 jours. C’est loin d’être facile il ne faut pas croire . J’ai eu l’impression d’être au bout de ce que je pouvais supporter en termes de douleurs et de symptômes…
pour une seule addiction!
Tu ne peux pas te défaire de toutes tes addictions en même temps !
Tu mets ton corps en danger. Tout n’est pas uniquement de la volonté. Il faut que le physique s’adapte à sa nouvelle façon de fonctionner.
Une seule façon d’y arriver…
Courir un seul cheval à la fois .
Avancer tout doucement sans brûler les étapes.
C’est mieux de réussir en plusieurs mois ou années que de ne jamais y arriver…
Chaque jour ou tu fais un seul effort t’amène au deuxième jour ou soit tu refais cet effort ou soit tu en ajoutes un autre petit … et le troisième jour ainsi de suite …
Après 365 jours , tu pourras calculer le chemin parcouru et tu en seras fier .
Tout ne sera pas parfait mais en voie d’y arriver.
Peu importe quand .
Voilà, désolée pour la longueur
Courage 
@Louis ,
Rien n’est impossible dans la vie.
Mais c’est un peu casse gueule quand même.
Ce que j’ai appris, c’est que le corps se rappelle de la souffrance. Va savoir comment il pourrait se déguelinguer après tout cela ?