@JeN merci beaucoup . Tes messages me font plaisir.
Je suis content de plus fumer depuis 27 jours.
J’ai tenté à plusieurs reprises par le passé à arrêter mais je n’ai jamais dépassé les 3 mois .
J’ai très envie d’y arriver cette fois.
J’ai envie de prendre soin de moi et de me faire que du bien .
On a tous de vieux démons en nous qui nous tirent vers le bas : je veux me débarrasser de tout ce tas de merde et la cigarette ( un paquet par jour ) en fait parti .
J’ai besoin de me faire du bien : sport / alimentation / rire et sourire le plus possible … d’aimer et être aimé .
J’ai 48 ans et je n’ai jamais été en couple , j’ai passé ma vie seul sur le plan affectif … j’ai tout de même la chance d’avoir des amis proches et des membres de ma famille qui me sont chers
…
La violence de mon géniteur dès mon plus jeune âge m’a détruit affectivement : des l’âge de 5 ans je dormais dehors toutes les nuits et après plus tard je me suis pris tellement de coups jusqu’à ce qu’un jour des policiers viennent me chercher au Lycée pour me mettre en sécurité j’avais 16 ans ( des professeurs avaient remarque des traces de violences sur moi ) …Devenu adulte j’ai fait le choix de vivre seul … et de ne jamais être en couple … je voulais juste être libre et ne rien devoir à personne sur cette Terre.
Finalement en t’écrivant je me dis que pendant toutes ces années la cigarette a été présente …comme si j’avais été en couple avec elle .
@Éric@tous, il n’est jamais trop tard pour se construire et être en paix avec soi-même et avec les autres. Un comme le tien ne peut que trouver l’âme sœur.
Oui on a tous des un sac à dos rempli, on dit que l’on porte un fardeau. Il faut arriver à le vider peu à peu.
C’est certain que l’arrêt de la clope nous fait beaucoup réfléchir sur nous même. Cette compagnie malsaine nous a sans doute aidé, comment le nier. Mes parents étaient très aimants mais très très sévères surtout avec les filles, alors dès mes 15 ans j’ai commencé à fumer et malgré les sermons et les gifles je n’ai pas voulu céder, c’était mon seul espace de liberté.
Je suis heureuse de pouvoir m’exprimer ici.
et pour finir une petite histoire : je travaille avec un associé (avec qui je m’entends très bien) qui un jour de mauvaise passe (il s’était fait largué par sa compagne), il était très malheureux.
Après une ou deux semaines de déprime il m’a dit je vais voir un psychothérapeute parce tu comprends je suis pas fait pour être malheureux. Il Peu de temps après il a trouvé une nouvelle copine et est toujours heureux.