Et la cigarette "plaisir"

Bonjour
J’en suis à mon 9eme jour et je suis très contente de tenir jusqu’à présent.
Une de mes astuces a été de coller une bête à 7 pattes sur mon frigo. Au début j’ai saigné une patte par jour.
Maintenant, à chaque fois que j’ai envie de fumer, je lui découpe une patte que je mets à la poubelle. Elle n’a perdu qu’une patte et sa tête ça signifie que j’ai eu 2 vraies grosses tentations. Ce qui me conforte encore plus.
Mais voilà, samedi dernier j’ai pris une bière et je ne me suis rendue compte que le lendemain que je ne l’avais bu qu’à moitié. Il manquait « quelqu’un »
Du coup ma grosse appréhension est le prochain appero avec des fumeurs. Vais je toujours apprécier certains amis ? Est ce que je vais craquer ? Vais je devoir résister toute la soirée ? Vais je souffrir,?:exploding_head::exploding_head:
Je sais je me triture bcp l’esprit, mais je préfère m’armer avant
Vous auriez des astuces pour dissocier l’alcool et la cigarette ?
Merci
Marie

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Bonjour Marie,
Déjà levée ! Pas de trucs miracles non plus :wink:.
Quand tu dois te rendre en société, c’est un vrai défi à relever ou pas. Après tout, si ça te paraît insurmontable, tu n’es pas obligée de t’infliger cela et tu peux décliner l’invitation. Pour ma part, j’ai participé à un premier apéro avec des amis fumeurs 8 jours je crois après avoir arrêté. J’y suis allée confiante et fière de moi. Ça s’est passé exactement comme je l’avais imaginé : pas envie de fumer, pas de soucis avec l’odeur et la tabagie des autres :grin:.
Voilà petite Marie.
Je te souhaite une belle journée :sparkles:

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Salut, cotoyer des fumeurs au début de l’arrêt n’est pas toujours facile. On a la tentation sous les yeux, mais franchement l’envie ne dure pas longtemps, même après quelques verres. J’avais un apéro samedi dernier chez moi avec 4 amis qui fument, ils sont sortis sur la terrasse pour fumer, je les ai souvent rejoint pour discuter et pas d’envie particulière, mais une sensation de liberté.
Plus tu avances dans l’arrêt moins tu penseras à la cigarette.

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Bonjour @Marie14

Bien l’idée de ta bête bête :wink:

Alors pour les soirées… bah le mieux est de ne pas boire d’alcool :woman_shrugging:
Il attire la clope… tu as des cocktails de fruits très bon…
Il n’y a pas non plus de clope plaisir et encore moi une « juste une »…

Voilà les astuces :wink:

Bonne journée noclope :muscle: :muscle:

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Bonjour @Marie14. En début de sevrage on recommande souvent d’éviter les apéro avec des amis (surtout des fumeurs). On ne peut quand même pas se couper de ses amis. Lorsque j’ai été confrontée à cette situation, je leur ai annoncé que je ne fumais plus. A ma grande surprise, ils étaient tous très contents et ils ont fait attention de moins fumer en ma présence. Avant cette soirée je m’étais bien hydratée-lorsque l’on a soif avant un apéro on boit plus vite donc on peut moins gérer- je n’ai bu qu’un verre de vin et beaucoup d’eau (eau plate, gazeuse avec citron) J’ai passé une excellente soirée. Je n’ai pas ressenti l’envie de fumer et j’ai même passé plus de temps avec certaines personnes non fumeuses que je connaissais moins (forcément lorsque je fumais j’étais dans un autre groupe)! :kissing_heart:

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Merci pour vos conseils
J’espère j’espère. Je croise toutes les extrémités :roll_eyes:

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Quelle bête à 7 patte ? :face_with_raised_eyebrow:

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Je suis contente de relire mes premiers post ça me fait voir le chemin parcouru
Quel bonheur la vie sans clope tout de même :smiling_face_with_three_hearts:

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Coucou @Marie14 :wave:,
Je vois que tout baigne par chez toi :blush:. Ça fait plaisir d’avoir de tes nouvelles. J’ai pensé à toi hier. Je me demandais comment tu allais. Mais je sais que tu tiens et que la clope, c’est bien fini pour toi.
Bonne journée.
Bizzz

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@Sofy @Marc1
Vous avez tenu ?
Moi j’ai craqué et ça a duré 6 mois. Enfin j’espère
Je re-arrete depuis ce matin

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L’odeur ennivrante de la clope des autres est très provisoire @Herve. Tu verras :wink:

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J’ai aussi fumé…plus de 35 ans
J’ai aussi été convaincue que j’aimais fumer.
Sans doute comme presque tous ici.

Tu as lu Allen Carr ?

Il dit, (entre autre et avec des mots mieux choisis que les miens), que penser qu’on aime fumer est juste une excuse permettant d’entretenir notre dépendance à la nicotine.

Lors de mon arrêt je sortais avec mon conjoint pour « humer » lorsqu’il allumait sa clope. Parce que j’aimais ça.

Aujourd’hui je trouve assez degueu cette odeur :woman_shrugging:

On en reparle dans quelques mois @Herve :wink::muscle:

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Je croyais dur comme fer que j’aimais fumer… J’aimais aussi l’odeur, je la trouvais réconfortante…Le meilleur moyen de s’en dégoûter, c’est de s’en libérer… Tu risques bien de changer d’avis au fur et à mesure de la défume…C’est un gros leurre, c’est vraiment la dépendance qui parle à notre place, et qui modifie notre manière de percevoir la clope. Un peu comme quand on a vraiment très faim, et bien tout est trèèèès bon même un bout de pain sec pas bon…Ben la mécanique de la clope est plus ou moins pareil en plus vicieux et moins sain; on est en manque, on fume, ça nous soulage et on est leurré car on croit que l’on aime ça… Mais on aime juste combler le manque induit par la substance… Du coup, une fois ton corps débarrassé la substance, on cesse de penser qu’on aimait cela car on n’en a plus envie, il n’y a plus rien à combler, plus de manque…

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Cherche donc les composants de la cigarette ! (Je ne me risque plus à l’écrire, ayant reçu un avertissement de l’ancienne équipe qui trouvait mes propos choquants). Heureusement, chocolat, vanille, caramel aident à passer le goût !!!

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t’en fais pas @Herve tu as le même discours que moi et plein d’autres ici au départ…

mais la liberté a un bien meilleur goût que cette cochonceté

« plaisir » n’est pas du tout le terme approprié mais tu vas t’en rendre compte toi aussi

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Il y a ce truc incroyable dans l’addiction d’une drogue dure et de la clope en l’occurrence, on est tous capables de s’expliquer le pourquoi du comment, de la dépendance, de l’addiction, de notre affection envers le produit, de toute l’histoire que l’on s’est créée autour d’elle; la clope. Peut-être que de ne plus mettre de mots, ni d’identité, ni aucune croyance et avoir un rapport plus neutre avec nos pensées envers notre addiction peut nous aider à avancer avec plus de sérénité dans la défume. En vrai, aucun d’entre nous n’a jamais eu besoin de fumer. En vrai, on s’est tous fait pécho par une dépendance qui devient rapidement incontrôlable et dont les mécanismes échappent totalement à notre conscience puisque notre cerveau lui-même est leurré. Les mammifères sont des machines biologiques incroyables mais soumises aux lois de la nature et du matérialisme, quand on se blesse, on saigne, quand on fume, on devient addict, quand on cesse de manger, on meurt. Heureusement, il y a une petite voix intérieure qui nous ramène, quand on l’écoute, à quelque chose de plus grand et qui peut nous donner des ailes là où le plomb s’était installé…

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Ma psy dit un besoin de se rassurer… Reste à trouver d’où ça vient, comment ça s’installe… ??? On attaque le sujet… À suivre…

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Peut-être un besoin d’équilibrer… Comme dans le fond on sait qu’il y a un truc qui cloche, on crée des pensées qui nous prouvent le contraire, pour se rassurer et pour continuer…

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Super intéressant, merci pour ta réponse détaillée!

Comme tu dis, la complexité de nos fonctionnements n’a, de loin pas, encore été mise au jour et le ressenti de chacun prévaut sur les hypothèses que nous faisons tous sur nos expériences personnelles.

Les mots que nous utilisons, et je ne parle pas précisément du sujet qui est abordé dans ces postes, ont des impacts ainsi que des significations qui nous échappent plus que nous ne l’imaginons. Le contrôle, la maîtrise, la compréhension, la perception de ce qui nous entoure est parfois bien inexplicable tant nous en savons peu sur la complexité des interactions entre nos pensées, notre inconscient, notre subconscient, nos expériences, nos idées, notre culture, éducation et j’en passe…

Dans ce processus de défume que tu as mis en place, et non pas trop tard, c’est jamais trop tard, faire ce deuil et dire au revoir au plaisir que tu as eu avec la clope fait partie de ton expérience personnelle et c’est indéniable.

J’avais beaucoup d’affection pour la clope quand je l’ai lâchée, je ne peux pas vraiment l’appeler la vilaine comme c’est courant sur ce site. Je venais de faire mes stocks quand j’ai arrêté de fumer, c’était une décision inattendue et tellement attendue à la fois. J’ai eu besoin de faire un rituel; j’ai brulé mon tabac, des feuilles, des filtres quelques jour après avoir arrêté comme pour créer une transition, j’ai dit au revoir avec gentillesse à ce produit, j’ai eu quelques émotions, souvenir de tout ce temps passé avec cette copine qui faisait partie de moi.

Chacun vit les trucs à sa façon et les échanges à propos de nos perceptions individuelles ne sont là que pour enrichir les visions et non pas pour informer de ce qui est juste ou faux, correct ou incorrect, bien ou mal. La défume, on la vit tous différemment, tout comme notre relation avec la clope. Ce qui compte c’est notre objectif commun, notre route commune mais différente. Donc soit certain que ta réponse n’est pas gavante mais au contraire enrichissante et très intéressante!!! Merci d’avoir pris le temps de la formuler :dizzy: :pray:t5:

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