Salut @Xander !
Si si moi j’ai arrêté avec des substituts, la nicorette chew-gum. Donc non, je ne culpabilise pas. ça m’a travaillé au début mais maintenant ça m’est égal. Je ne suis pas quelqu’un de discipliné et déteste la douleur ou les choses compliquées. Déjà que le sevrage de la clop m’a apporté des drôles d’états physiques et psychiques au début, c’est hors de question pour moi de ressentir un manque ou une frustration. Du coup, je me sers joyeusement de la nicorette quand le souvenir de fumer me revient, sans même avoir envie de fumer. Des fois, c’est juste le soir, des fois c’est 2 jours sans rien, des fois c’est à un repas ou apéro festif. Aucun complexe à prendre des substituts, juste là pour faire passer la pilule. Et j’ai beau avoir arrêté avec « facilité », c’est-à-dire une conviction profonde qui me laisse l’esprit très tranquille face à la clop et donc aucune envie de fumer, cela n’empêche pas que mon corps et ma tête se souviennent de cette addiction. Le substitut, c’est le meilleur moyen pour moi de laisser le moins de temps possible à mon cerveau pour se remémorer l’histoire de la clop. Donc, un souvenir de clop, hop, une nicorette et le souvenir passe! Comme je n’ai pas vraiment envie de fumer, je ne ressens jamais de craving. Et après 53 jours d’arrêt clop, je fais de plus en plus de jours sans substitut du tout sans que cela ne se perçoive dans mon quotidien et que mon cerveau de s’en aperçoive…
Bravo pour ton arrêt du patch!! Concernant tes grosses envies de fumer, tu pourrais te laisser prendre une pastille ou un chew-gum, ça sera moins chiant pour toi et ça passera très vite. Tu sais, je pense qu’il y a un truc avec notre cerveau et la clop et on doit déjouer notre cerveau pour arrêter cette histoire de clop. Mon avis est le suivant: quand on est en craving, on va lutter, on laisse donc beaucoup de temps et d’énergie pour penser à ne pas fumer. Cela laisse un trace et maintient le cerveau dans une sorte de lien avec la clop. Si on prend un substitut, tu arrêtes de suite d’y penser, tu cesses de lutter et ton cerveau passe à autre chose. C’est aussi comme cela que je me sers du substitut, c’est une rééducation de mon cerveau, auquel je ne laisse plus aucune possibilité de penser à la clop. Quand je fais des apéros ou repas festifs, je prends une nicorette même sans avoir pensé forcément à la clop, je sais que ces moments sont propices pour revenir sur des souvenirs d’habitudes. Mais je ne veux pas qu’ils reviennent, ils n’ont plus leur place.
C’est sûr, il y a plein de manière différentes d’arrêter, la douce avec des substituts que tu cesses de prendre au final quand ton corps et ton cerveau sont à nouveau reconditionné version non fumeur et la plus dur mais peut-être plus rapide en terme d’apport extérieur, c’est quand tu ne prends pas de substituts. les deux sont intéressantes en fonction de qui l’on est et de comment on perçoit l’arrêt.
Donc, non, je ne pense pas que reprendre une pastille c’est comme reprendre à fumer, dans ton cas, cela pourrait être simplement perçu comme un troisième palier: 1. arrêter la clop avec patch 2. arrêter le patch 3. réduire les envies de craving via une pastille/gum ponctuelle 4. le cerveau est libre de toute demande les pastilles n’ont plus de raison d’être.