Hey @Louis, toujours bravo pour ton cheminement, il est difficile mais tu sembles surmonter l’épreuve, quitte à te sentir très très très mal. C’est honorable mais tu sais qu’un sevrage c’est dur et parfois mieux vaut faire les choses avec l’avis d’un spécialiste. Du coup, la question qui me vient, c’est pourquoi ton médecin ne souhaitait pas que tu tentes l’arrêt de la clope maintenant? Et pourquoi toi tu penses qu’il a tort et tu as tant besoin d’arrêter maintenant, tout en même temps?
La souffrance peut faire partie du sevrage, quelques idées noires je suppose que ça peut le faire aussi, mais tu sembles décrire quelque chose d’encore plus dur et plus profond. La tribu est là pour te soutenir quelles que soient tes décisions, que tu arrêtes maintenant, que tu refumes, que tu reprennes ton arrêt par la suite. Il ne faut pas non plus se mettre trop de pression car comme tu l’as lu, c’est un processus sur le long terme, il faut de l’endurance. Fait attention à ne pas t’épuiser, continue tant que tu peux mais ne cherche pas l’impossible, chaque chose en son temps. Chaque pas est déjà une victoire.
Perso, j’ai fait plein de tentatives avant de vivre la bonne, parce que justement c’était trop pénible, puis finalement, ça s’est passé, presque naturellement malgré les difficultés des premiers jours.
Prends soin de toi, sois bienveillant envers toi, tu as commencé le processus et c’est génial, tu dois savoir que c’est déjà énorme. Le sevrage de la clope demande beaucoup d’énergie et si tu en manques, cela devient une torture plus que nécessaire. On est là, continue de poster, au moins ça occupe tes doigts
@Louis, ce n’est pas un abandon, ne le voit pas comme ça, le sevrage de la clope est compliqué et il faut souvent plusieurs tentatives, tu sais, ce que tu as commencé ne vas pas s’arrêter, même si tu décides de refumer, cela a déjà commencé à construire en toi la lutte contre la nicotine. Tu en es a une semaine, tu souffres énormément, tu peux continuer à souffrir, tu peux refumer, peu importe, TON CHEMIN D’ARRET A DEJA COMMENCE et c’est ça le plus important. Tu peux aussi te donner encore un délai, mais ne va pas aù-delà de tes souffrances, tu dois être bienveillant envers toi-même avant tout.
Il m’a fallu de nombreuses tentatives mais j’en suis libérée cette fois, j’ai cru longtemps que j’avais essuyé échecs sur échecs, mais je sais maintenant que c’était ce qu’il m’a fallu pour construire le chemin de la liberté. Ces échecs étaient des pierres à l’édifice, une vraie construction. Alors soit serein, essaie encore un peu mais si tes pensées ne s’améliorent pas, félicite-toi déjà du chemin que tu as parcouru.
Il me vient encore une autre question, lors de ma toute première tentative d’arrêter, j’avais appeler stop-tabac et ils avaient déterminé que dans mon cas c’était mieux de diminuer petit à petit pour arriver à l’arrêt complet par palier. En effet, je voulais arrêter mais j’étais incapable de le faire d’un coup, pas possible d’imaginer cela pour moi. Alors j’ai suivi leur conseil, finalement cela ne m’a pas convenu car chacun est différent, peut-être cela te conviendrait mieux de diminuer pour arriver à l’arrêt complet. C’est aussi à cela que sers la ligne téléphonique avec les spécialistes, leur but n’est pas de vendre des substituts mais de nous écouter et de nous proposer une méthode pour arrêter. Tous les chemins mènent à Rome, il n’y en a pas qu’un seul et unique, il y en a des courts, des longs, des linéaires, des tortueux, c’est l’objectif qui compte. On va tous au même endroit mais pas forcément par le même chemin, ni de la même manière…
Nous fonctionnons parfois de manière un peu mystérieuse, une grande discipline dans la souffrance mais des difficultés dans le juste milieu, dans l’équilibre… En tout cas, bravo, prend soin de toi dans ces moments d’une extrême complexité, seul toi sait où se trouve le curseur et comment tu peux te gérer, te manager, te connaître, et toujours être bienveillant avec soi.
PS: tu es a quelques heures de la semaine complète si je ne me trompe pas…! Un sacré palier déjà…
Tiens ce que tu peux, ce que ton corps et ton esprit peuvent supporter, pas au-delà, sans jamais te flageller…Nos extrêmes sont le fruits de notre besoin d’équilibre, certains d’entre nous apprécient les extrêmes, d’autres les fuient, on est tous différents mais on cherche tous la paix… Trouvons-la avec le temps, le « du jour au lendemain », c’est parfois pas possible, parfois oui…Hâte-toi lentement…
Comment vas tu?
As tu pu dormir un petit peu?
Tu dois absolument t’occuper… te changer les idées… c’est pour cela que tu y penses tout le temps…
Tu dois modifier tes routines…
Par contre désolée pour ta nuit blanche mais essaye de faire une sieste…
Tu es dans le dur… c’est normal… mais tu vas tenir bon… tu es fort… ca va passer…
Tu as résisté à cette , bravo !!!
J’ai eu des jours de nuit blanche aussi à l’arrêt de la nicotine, maintenant je dors nettement mieux depuis quelques jours avec des choses légères pour m’aider à dormir.
Je dormais aussi au petit jour et je venais ici.
L’envie de faire les choses va revenir, idem. Courage, tiens bon, pas à pas.
Bravo @Louis ! Parfois, il n’est pas nécessaire de se poser la question pour combien de temps, on peut prendre les minutes, les heures tranquillement les unes après les autres, sans se donner d’objectif, juste celui de résister au mieux en laissant le temps s’écouler, comme s’écoulerait un fleuve tranquille et calme, et toujours avec bienveillance envers soi-même.
Si tu es en dépression et qu’en plus tu te charges d’arrêter la clope et autre, c’est un sacré challenge du lequel tu t’es engagé, et quelque soit la durée de ta réussite, tu as déjà beaucoup gagné. Chapeau!!
Cela passera… en effet de mon souvenir les premiers jours sont pas évident on peut se sentir comme « déboussolé » c’est ce qui m’est arrivé.
Un peu passif… etc … ça va passer petit à petit.
Arrêter le tabac n’est pas facile, les habitudes, le manque physique.
Mais il faut tenir bon ça ira mieux tout bientôt
N’hésitez pas à poster ou en parler surtout ici ça aide beaucoup
Salut @Louis, un cauchemar pour un rêve, ça ira mieux mais n’oublie pas les mots de ton psy, il y a peut-être des interactions avec tes autres sevrages et c’est pourquoi il préférait que tu arrêtes à un autre moment, tu es au 8e jour, c’est déjà super! Bravo!
@Louis. Tu ne vas pas laisser tomber, tu ne peux pas laisser tomber, pas après 8 jours de galère, c’est juste pas possible. Serre les dents, les poings, tape dans un coussin, mais tu ne retouches pas à cette saleté. Point final. Tu en as juste trop chié pour repartir de zéro. INIMAGINABLE, NO WAY !