Je sais que nous parlons que de cigarettes ici. Mais mon dérapage n’a pas été que sur la cigarette, mais sur un joint.
Je suis déçu d’avoir craqué après autant de temps d’effort. Je le regrette vraiment.
Mais émotions étaient trop forte, et voilà des mois que je lutte contre cette envie…
J’ai clairement pas l’intention de recommencer. Mais je ne sais pas ce qui m’attend les prochains jours.
Est-ce que je suis revenu à l’étape de départ ?
Est-ce que je vais revivre l’enfer des premières semaines ? Ou est-ce que ce passage n’aura pas d’incidence sur le quotidien que j’ai construit depuis tant de mois ?
Je me pose tellement de questions. Surtout je suis déçue.
Ça arrive dans un processus d’arrêt de rechuter. Encore une fois, le plus important est d’identifier pourquoi tu as rechuté et le prévenir pour la suite.
Le fait que ce soit un joint est un facteur aggravant d’appréciation négative pour toi, à priori. L’image de la drogue est bien plus prononcé avec le joint et entraîne une culpabilité accrue en général. À mon sens, le tabac l’est tout autant, bien que socialement plus accepté.
La seule question qui vaille est le pourquoi ? Nous savons tous qu’il n’y a aucune utilité à ces usages addictifs. Ça nous empêche de grandir et détruit notre santé.
L’action est le remède adéquat. Ne te morfonds pas, c’est contre productif. Avances, avec tes doutes, chagrins, mais avances tout de même. Dans quelque temps, tu verras cet épisode avec du détachement et alors seulement tu lui donneras sa véritable valeur. Juste un accident de parcours. Parcontre, si tu lui donnes trop d’importance, ça sera le début d’un nouveau chemin autodestructeur.
Je comprends ta déception mais ne te culpabilise pas plus, ça serait contre productif de tout remettre en question.
Tu regrettes ce qu’il s’est passé, cette expérience negative va te servir pour ne pas avoir envie de recommencer à l’avenir et éviter que cela se reproduise.
Tu ne repars pas de zéro, tu as seulement trébuché, tu va te relever presque immédiatement en prenant du recul comme le dit si bien @Brahim.
Ça ne fait pas de toi une truande tu sais … tu es on ne peut plus honnête en te livrant ici … j’aime ça !
Mais pourquoi ?
C’était …. Un moment festif? Effet de groupe ? Ou marre j’en peux plus ?
Aussi tu en as fumé 1 et demi …. tu as eu ce sentiment de culpabilité déjà à ce moment ?
Reprends ta défume comme si rien ne s’était passé … tu connais déjà les côtes pas top … tu vas les surmonter ! @Brahim …Bonjour …a ce sujet j’avais justement une question à vous poser …
J’ai fumé 3 joints dans ma vie et pas entièrement…mais ils étaient grands … on partageait… je ne les supportais pas du tout …. J’étais malade au possible …
Comment se fait il qu’en période de sevrage donc ces derniers mois j’ai eu une furieuse envie de fumer au début du sevrage une ? Et vers le 4 eme … 5 eme …. mois de sevrage des joints … un du moins …je me pose toujours cette question…
J’avoue ne pas savoir pourquoi tu as eu envie post sevrage physique tabac de fumer un joint.
Peut être que tu assimiles le joint à autre chose que le tabac ? Si c’est le cas, ton envie de fumer reste mais se transfère sur autre chose. L’inconscient a une capacité à s’adapter aux barrières que nous lui imposons en jouant sur les limites.
J’espère que ça t’es utile comme lecture. Tu as l’air d’être réfléchi et avoir certainement fais une analyse de ça ? Si oui, veux tu la partager ?
@Brahim … merci d’avoir répondu … vos écrits m’intéresse beaucoup et m’apaise aussi !
En ce qui concerne cette analyse … et bien je pense qu’à l’arrêt de cette j’ai perdu mon armure … je pensais être forte … en résumé … chez moi … parents … l’échec …n’avait pas sa place … fallait être parfait … je ne l’étais pas mes frères oui … Donc oui … je n’ai absolument pas confiance en moi et cherche toujours la perfection … mais à tous les points de vue … de A à Z selon moi ce sont des tocs …
Ici sur le site je me comparais aux autres tributains … leurs parcours de défume que je trouvais super et le mien NUL ….
J’ai crisé tant et plus … et je me suis détestée très très fort … quand je fumais … j’allumais vite une cigarette pour me taire parce que ça partait très loin… valait mieux …c’était la cigarette de la dispute de la contradiction etc …
Donc cette envie de joint c’était parce que j’étais au bout du rouleau … j’avais envie d’être ailleurs tout simplement et doublier pendant un moment …
Je ne sais pas si j’ai bien répondu à votre demande
Nb je suis en thérapie pour mes angoisses nocturnes et diurnes mais elles disparaissent et c’est tant mieux
Et aussi qu’il est temps d’accepter les moments durs de la vie que ce soit de santé ou relationnels et arrêter de me battre contre tout et tous …
Voilà le pavé
Ah oui effectivement, tu as besoin de t’exprimer .
Ça tombe bien, c’est l’une des fonctions de la tribu. Laissez libre cours à l’expression pour avancer.
Je ne suis pas psychologue, mais comme tous, j’ai compris que les traumas et fêlures du passé finissent toujours par nous rattraper.
Inconsciemment, nous avons tous intégré des remarques paraissant anodines comme un trait constitutif de notre personne. Pratiquement, je pense à des phrases : « tu n’arriveras à rien… tu es nul….qu’est ce qu’on va bien pouvoir faire de toi… ». Même sur le ton de l’humour, ça nous ébranle. Ce d’autant plus quand ça vient d’etres chers. À l’âge de la maturité, lorsque le maelström émotionnel se tait, nous arriverons à mesurer précisément qui nous sommes. Nous revenons souvent sur des choses que nous considérions comme acquises. Ainsi, tu deviens le véritable toi.
Rien ne justifie que nous nous fassions du mal. Nous sommes programmé pour nous protéger. Se faire du mal ne peut être que le fruit d’un desamour profond de soi. Comme un châtiment pour des erreurs que nous aurions commis. Le fait de ne pas être la perfection attendue de tes parents ne justifie pas la suite que tu donnes à ta vie, en laissant au centre, cette appréciation qui est la leur et uniquement la leur
. Souvent d’ailleurs les parents ne sont pas malveillants mais uniquement maladroit. À leur décharge, la difficulté à éduquer un enfant est grande. C’est pourquoi se taire par moment est préférable que de dire des choses sous le coup de la colère et des responsabilités que nous jugeons écrasantes.
Une fois lu ma philosophie de comptoir , passons aux actions. C’est dans l’action que nous arrivons à réduire le bruit et le tumulte de nos esprits. Je travaille personnellement tous les jours pour avancer. Ce n’est pas toujours facile, mais le contemplatif ne mène nulle part. Le désespoir est un mauvais conseiller. Nous faisons n’importe quoi pour en échapper. J’ai choisi de le faire taire autant que faire se peut.
Tu as comme nous tous une palette de qualités. C’est ça qu’il faut mettre en avant. Nous sommes beaucoup plus forts que ce que nous supposons. Il suffit de s’en persuader.
Cette phrase est très puissante pour moi. C’est cette pensée qui me ramène à la raison quand je commence à me poser trop de questions, quand j’ai l’impression que la cigarette me donnait une sensation d’émancipation, de transgression ou de soulagement.
Fumer pour enfumer notre esprit… Les attentes de nos parents étaient si élevées que, malgré tous nos efforts, nous avons l’impression de les avoir déçus. Personnellement, je ne leur en veux pas, car comme le dit @Brahim , ils ont probablement fait de leur mieux. Cependant, je sais que cela m’a façonné et a créé des failles en moi. Nous vivons dans une hypervigilance constante. La perfection n’existant pas, nous sommes perpétuellement déçus de ne pas l’atteindre. C’est pour toutes ces raisons qu’il est difficile d’avoir confiance en nous.
C est pas l apocalypse, une chute dans un parcours exemplaire ça arrive et c est juste un bobo. Moi je ne sais pas si ça peux t aider mais lorsque j ai du stress et bien je vais marcher 30 minutes et je me concentre sur ma respiration et moi hyper speed je reviens zen. Courage c est pas la cata.
Hello, faut pas t’en vouloir et reprendre ton parcours de non-fumeur dès le lendemain ! J’ai eu aussi plusieurs craquages, quand les tensions sont trop fortes j’ai besoin d’évacuer, j’allume une clope, je tire 2-3 lattes et tellement c’est dégueulasse, je l’éteins. Ensuite je me degoute, je vais me laver les mains 2-3 fois pour faire partir l’odeur, je me brosse les dents… Le lendemain, je fais comme si j’avais pas fumé et je n’ai pas d’envie particulière.
Courage, ne t’en veut pas et remonte dans le train
Coucou @Guarana moi je trouve que c’est pas grave pour ton joint ! bon évidemment c’est pas la super idee du siecle mais tu n as pas fait tout ce travail pour rien
Hello @Guarana
Cela peut arriver à tout le monde un faux pas pour autant ça ne remet pas en cause tout ce qui a été fait avant …
Garde plus sûrement à l’esprit ta magnifique victoire des 317 jours et laisse le reste derrière tu ne repars pas de zéro juste d’avant hier …
Ce sont des gens comme toi qui me donne de l’espoir, moi qui n’en suis qu’à mon 12 ieme jour , de savoir que l’on peut y arriver et que personne n’est infaillible…
@Guarana
J’espère qu’aujourd’hui fut plus serein qu’hier. Cet écart renforce ton déterminisme à rester non-fumeuse.
Les industriels sont hélas très puissants pour nous culpabiliser faute de nous mettre en confiance et estime de Soi.
Reste sur le bon chemin que tu apprécies !
@Annick
Coucou et qu’est ce que ça fait du bien de lire ton message
J’ai craqué lundi après un mois d’arrêt et nous sommes jeudi je m’en mords toujours les doigts… du coup je me sens mieux. … je suis remontée dans le train le lendemain
De gros bisous
Merci pour vos nombreux messages. J’ai pas répondu de suite car j’ai passé un cheminement un peu compliqué. J’ai recraqué samedi mais je me suis reprise depuis dimanche matin.
Les prochains jours vont pas être rose mais bon il faut y repasser.
@Brahim tes questions sont intéressantes, en vrai j’ai craqué sur ça fait des mois que je m’en empêche et que je suis sur les nerfs à cause du travail. Étant TDAH et TPB, la vie avec mes émotions est plus intense que la normale et là je suis arrivé au maximum de mes capacités.
Ça faisait trop longtemps où j’étais fragile et où je me battais pour ne pas craquer mais ça devait arriver
Et oui, le joint est un peu plus grave pour moi que la cigarette. J’ai arrêté la marijuana 1 mois et demi avant la cigarette. J’ai même plus une addiction au canabis qu’à la cigarette ( même si en soit y’a
du tabac dedans )
Je recommence mon arrêt après ce point virgule en espérant que ça continue à tenir …
En ce moment j’y pense un peu trop à en allumer une. J espère ne pas le faire !! Je pense que l etat catastrophique de mon mari (dû a la clope) m en empêche !!
Vos expériences…m aident aussi à me raisonner … faut rien lâcher…et rester vigilant +++